Le match vu par Thomas Coquet

Déjà présent en 1996 face à Laval (2-5), le capitaine thouaréen Walid Alimi va regoûter au 7e tour dans 15 jours.








Coupe de France. Pensionnaire de DRH, l'US Thouaré a créé l'exploit face à Vertou (CFA2). L'entraîneur tango revient sur une rencontre folle.

• Le scénario. « On avait un plan de jeu, et on visait le 0-0 à la mi-temps. Mais à 0-1, on a décidé de repartir avec les mêmes joueurs et le même système. On se disait qu'il y aurait quelques opportunités. L'objectif était de tenir le 0-1 jusqu'à un quart d'heure de la fin, et à ce moment-là, de changer de système. »

• Les occasions ratées. « Quand Mehdi (Alaoui) rate une grosse occasion à la 50^e, je ne suis pas inquiet. Par contre, quand Robin Cheymol rate le ballon seul dans la surface sur une frappe ratée, à la 88^e, là, je me dis que c'est fichu. Surtout que Vertou a plusieurs occasions de tuer le match. »

• Le coaching. « Dans le dernier quart d'heure, je fais rentrer trois attaquants. J'en avais trois sur le banc, mais je ne pensais pas tous les faire jouer ! C'était le tout pour le tout. Heureusement, certains de nos joueurs offensifs sont polyvalents. Parce que sur le coup, on pense uniquement à égaliser, et une fois que c'est fait, il faut éviter d'en prendre un dans les dernières minutes. »

• L'équilibre d'équipe. « Le but vient sur un centre de Romain Piette. Et quand il arrive près du banc pour le fêter, je ne pense qu'à une chose, c'est de lui dire de passer arrière gauche, et de dire à son frère, qui jouait en pointe, de venir sur le côté. Entre la fin du match et la prolongation, on a utilisé les cinq minutes de pause pour mettre en place un nouveau schéma, parce qu'on était complètement déstabilisés. »

• Les tirs au but. « À l'entraînement, ce sont toujours un peu des séances à la rigolade. Dimanche, ça n'a pas été beaucoup mieux. On en a raté trois sur sept, quand même. C'est plus Thomas (Briand) qui a fait la différence en en sortant trois. Ça n'a pas été facile, il n'y avait que trois volontaires, il a fallu imposer certains tireurs. »

• Une « perf » rare. « Le club avait déjà atteint ce tour contre Laval, alors en D2, en 1996 (2-5). Un des joueurs, Walid Alimi, avait joué ce match. Je me souviens aussi d'un match contre Tours, en 1989. Pour la suite, on souhaite recevoir une L2, ce serait le top. Angers, Vannes, Brest... On verra bien... »